lundi 31 août 2015

J-245 : Pourquoi j'espère ne jamais avoir recours à la chirurgie

Même s'il ne faut jamais dire jamais...


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Précisons avant de démarrer qu'il s'agit là d'un avis personnel et qu'en tant que tel je ne me permets pas de juger les personnes ayant eu recours à la chirurgie car je ne connais pas leur parcours. Merci. Bonne lecture !
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D'après la Haute Autorité de Santé en 2009, il suffirait d'être atteint d'obésité morbide (IMC > à 35/40) pour pouvoir prétendre à une chirurgie. Cependant, ils précisent également que les autres "thérapies" (je cite : "régime hypocalorique, exercice physique +/- thérapies comportementales") doivent avoir échoué. Sans vous résumer l'ensemble du document (je n'ai d'ailleurs pas tout lu), la chirurgie pour prendre en charge l'obésité est sur le papier indiquée en dernier recours.


Alors pourquoi la pratique me semble-t-elle différente ? (Question ouverte à laquelle je ne répondrais pas aujourd'hui)


Dans tous les cas, en ce qui me concerne, avoir recours à une chirurgie interne (où on me triffouillerait l'estomac donc) est IMPENSABLE !
  • Je pense en premier lieu aux contraintes : anesthésie, charcutage, médocs à plus ou moins long terme (parfois A VIE), effets secondaires divers (Oui, vous vomissez pour un oui ou pour un non, juste parce que vous avez mangé un haricot en trop...et je suis vomitophobe).
  • Ensuite, je pense au pourcentage de réussite : non la chirurgie n'est pas la solution miracle. Il y a toujours une probabilité de reprendre le poids perdu si vous n'avez pas changé de mode de vie en cours de route.
  • Je pense aussi à mon corps : comment appréhender une perte de poids aussi rapide ? Je veux dire, parfois 20 kilos en deux mois... C'est beaucoup trop pour que le cerveau comprenne ce qui se passe. (Je parle ici des limites physiologiques de notre cerveau.) Et puis je pense à ma peau, qui va pendre, de manière parfaitement dégueulasse, pour ensuite me refaire passer sur le billard pour en retirer l'excédent et me faire gagner quelques cicatrices...
  • Et en dernier je pense à ma vie : est ce que ça vaut le coup de prendre le risque ? Malgré la banalisation de cette opération chirurgicale, il n'existe pas de risque 0, on ouvre le ventre et on coupe des bouts d'estomac, et c'est dangereux ! (Je ne parle pas de l'anneau, où vous avez carrément un corps étranger en vous, que le corps peut décider de vouloir rejeter à tout moment) Et qu'est ce qui vous dit que vous n'allez pas récupérer une infection nosocomiale au passage ?
    Oui, je suis une stressée de l'hospitalisation quelle qu'elle soit ...
  • Et puis au delà de ces raisons plus ou moins évidentes, il y a mon caractère qui reprend le dessus. Je suis fière. Je veux le faire toute seule (ou presque), changer mes habitudes pour trouver celles qui me conviennent et me permettent de retrouver un poids de forme. Quitte à ce que ça prenne 5 ans au lieu d'un ! Et même si je n'y arrivais pas seule, j'irais d'abord voir des professionnels compétents, quitte à me faire ermite dans un centre pour obèses, avant d'aller quémander une ouverture du bidon chez mon généraliste. Je me suis préparée à ce que ça soit long, je me suis préparée à changer pour la vie, je me suis préparée à être fière de mes réussites aussi petites soient-elles. (amen)
    Et puis de toute façon, il est trop tard pour moi, j'ai officiellement changé de catégorie d'IMC !

Attention, je comprends parfaitement la démarche de ces personnes qui ont de graves soucis de santé, qui n'ont pas d'autre choix pour survivre, qui ne peuvent plus faire autrement (c'est d'ailleurs la seule condition pour laquelle je donnerais mon accord pour une chirurgie). Par contre, j'ai tendance à dévaluer un peu la démarche des personnes qui se mentent à elles-mêmes ("Je vous jure que je n'arrive pas à changer"), qui se trouvent des excuses pour profiter du système("Je suis déjà allée voir une nutritionniste, ça n'a pas marché"), qui pensent : "allez, je prends un peu plus de poids pour arriver à un IMC de 40 et me faire rembourser l'opération par la sécu"... 
Il en reste que chacun fait ce qu'il veut avec son corps. Et que je peux comprendre l'attrait de cette solution. Alors je râle mais je l'accepte, et mieux, je souhaite à toute personne que ça fonctionne. Après tout, si ça foire, c'est la faute des professionnels qui donnent leur accord pour la chirurgie. Finalement, c'est à eux que je reproche de ne pas savoir dire non, de ne pas oser remettre en question les affirmations des patients, de ne pas prendre le temps de mieux encadrer des personnes en détresse, de croire tellement fort en leurs doctrines qu'ils en oublient les capacités humaines (tout le monde peut changer si on applique les bonnes contingences !).

Le sujet me semble clos, je ne parlerais plus chirurgie dans ce blog. Cette solution m'évoque un "non" définitif, et je ne pense pas qu'il soit nécessaire de creuser plus loin. J'aurais pu vous parler plus longtemps de la prise en charge française de l'obésité, mais l'article aurait alors ressemblé à un énorme coup de gueule - ce qui n'était évidemment pas le but. (et ça y ressemble déjà beaucoup alors bon...)

Si vous avez subi une chirurgie, si vous envisagez de, ou si comme moi ça vous est impensable, n'hésitez pas à me raconter tout ça ! Qui sait, peut être que ça tempèrera un peu mon argumentation !





Jour 120 : Je me rends compte que le thème de mes articles est un peu décousu en ce moment... Etant en plein changement moi-même, je me pose des questions dans tous les sens et je profite du blog pour tout rédiger tel quel. Désolée donc si c'est dur à suivre, promis la semaine prochaine l'article reviendra dans les clous puisque je ferai le bilan du mois d'août sous le même format que d'habitude ! 


mercredi 26 août 2015

J-250 : Comment j'ai appris à vraiment écouter mon corps.

On aurait pu croire que c'était des paroles en l'air, mais finalement non. Je vous en parlais ici (c'est à dire il y a un mois, oui, je sais), j'avais découvert que j'étais une stéréotypée de l'alimentation... J'avais également évoqué certains nouveaux apprentissages dont je devais vous parler, eh bien c'est maintenant ! 



Recommençons par le commencement : J'ai appris à manger.

Ça a l'air bête, mais je pense que ça a un lien avec mon obésité. J'ai appris à manger trois repas par jours. J'ai appris à ne jamais sauter le petit déjeuné (ou n'importe quel autre repas d'ailleurs). J'ai appris à finir ce qu'il y avait dans* mon assiette, j'ai appris à me resservir (parce qu'il fallait finir les casseroles, une raison obscure de fraîcheur des légumes ou des pâtes - moi non plus je ne comprends pas!!), et j'ai aussi appris à manger des quantités d'éléphant ("c'est des légumes, tu peux" qui s'est transformé - je ne sais plus vraiment à quelle occasion - en "terminer le paquet de biscuits en une fois au goûter"). Plus tard, j'ai appris qu'il fallait "manger équilibré" à chaque repas et qu'un repas "équilibré" ce composait de protéines/féculents/légumes.
J'ai vécu presque 25 ans avec ces apprentissages alimentaires, et je n'avais jamais pensé à les remettre en question (même si j'ai arrêté les biscuits il y a longtemps, rassurez-vous). Pourquoi ? Eh bien parce que c'était bien ancré -déjà- et aussi parce qu'il me semblait être la seule de ma cellule familiale à être en surpoids obèse. Le problème venait donc de moi, et pas de la qualité de la nourriture. (J'ai aujourd'hui tendance à penser que c'est aussi ce qu'on voulait me faire croire - "pourquoi on changerait  se priverait pour celle qui mange trop de biscuits...")

Et puis, j'ai eu un déclic...

J'aimerais dire que j'ai été touchée par une bénédiction divine et que c'est venu comme ça. Mais ça serait mentir, ce qui enlèverait toute divinité à la chose, convenez-en. Je sais exactement quand ça s'est passé, et ça n'est même pas au début de ce projet de perdre 35 kilos. Je ne me souviens plus de la date - ça devait être en juillet - mais je me souviens du moment. On discutait de manière parfaitement innocente avec z'Homme et une amie en visite exceptionnelle dans mon plus-si-nouveau chez moi à l'autre bout de la France. On discutait d'alimentation, d'habitudes, de confort-food et autres sujets associés. Et c'est à ce moment que je me suis rendue compte qu'on ne mangeait pas de la même façon elle et moi, qu'on n'avait pas les mêmes besoins, que ce que je pensais nécessaire ne l'était finalement peut être pas.

Z'homme et cette amie - elle se reconnaîtra - ils ont déclenché bien des choses ce jour là... (et si tu lis cet article, amie, je te remercie pour avoir crée mon moment d'insight)



Et c'est comme ça que j'ai commencé à changer

J'ai tout remis en question. Je suis une fille comme ça moi. Je me pose des questions. (Vous l'aviez remarqué, vraiment ?) Et quand je commence à poser des questions, je vais au fond des choses. J'ai étudié la qualité de la nourriture, la quantité de la nourriture, l'écoute de mon corps, les signaux de faim, de soif, d'envie de salé ou sucré. J'ai étudié ce que je pensais acquis : je l'ai déjà évoqué, mais je pensais honnêtement écouter mon corps, je ne m'étais pas rendue compte d'agir par automatisme quand on me mettait face à mon assiette... J'ai gardé ce qui me semblait juste et mis de côté ce qui me semblait moins juste.

Quelques exemples de mes nouveaux comportements alimentaires :
- aujourd'hui, il m'arrive de sauter un petit déjeuné si je n'ai pas faim.
- aujourd'hui, je me jette sur la salade, tomates ou autres légumes quand je termine ma séance de sport parce que c'est ce que mon corps réclame. 
- aujourd'hui, je suis capable de m'arrêter de manger en plein repas pour décider si j'ai encore faim ou non.
- aujourd'hui, je suis capable de manger ce dont j'ai besoin et non ce qu'on nous apprend à manger. (Des féculents à chaque repas, est-ce réellement ce dont j'avais besoin ?)

Aujourd'hui, je vous écris tout ça mais c'est bien loin d'être acquis. Certains apprentissages ont la vie dure. Mais de savoir que je peux manger autrement (sans aller dans les extrêmes, je ne compte pas arrêter la viande par exemple) me permet aussi d'être encore moins pressée à maigrir. Le but n'est plus de perdre du poids (enfin si un peu quand même), mais il est de faire du bien à mon corps et de l'écouter pour du vrai. Je me rends compte de ce que j'avale, de ce dont j'ai réellement envie (et, bien souvent, ça n'est pas d'un MacDo'), et j'apprends à accepter la faim quand elle vient plutôt qu'à la devancer.

Il y a tout de même une chose qui est acquise : ce processus me fait du bien, mes changements sont positifs, et ce nouveau moi il est pour la vie.
Et je sais aussi que mes nouveaux apprentissages peuvent changer en cours de route parce que j'ai choisi d'avancer par tâtonnements successifs...



Jour 115 : Au fait, le but du processus est de trouver ce qui me convient, pour ne plus avoir à me poser de questions justement... (C'est fatiguant, à force) 



* expression superflue quand on vient du Nord-Pas-de-Calais...

lundi 24 août 2015

J-252 : Ca se discute n°2

Des complexes, ou comment j'ai arrêté de vouloir tuer la femme qui dit qu'elle se trouve grosse alors qu'elle a un IMC "normal". 

Ouai, c'est super long comme titre, et alors ? 

   - Dans ce volet de ça se discute, nous allons prendre le temps de nous arrêter sur une caractéristique qui semble récurrente chez la femme : les complexes. Nous recevrons pour témoigner : 
- Julie, mince depuis toujours, qui ne s'accepte pas.
- Lou, qui suite à un régime pensait pouvoir se mettre en maillot sans rougir,
- et Sophie*, ronde mais bien dans sa peau. - 
Les dialogues, c'est pas ma tasse de thé, repassons au style traditionnel.


Quel pourrait bien être le point commun de ces femmes imaginaires ? Point trop de suspens, c'est le titre de l'article, elles ont toutes des COMPLEXES.
Quelle qu'en soit la raison, chacune idéalise un corps qu'elle pense "parfait" - et chacune rêve d'avoir un jour ce corps.

Et parce que j'ai pas envie de faire les choses comme tout le monde, aujourd'hui je donne mes conclusions avant l'argumentation :

1 : nous sommes toutes/tous uniques. La perfection universelle ne peut pas exister pour cette raison. Chacun a ses propres goûts/définitions de la perfection (définition qui peut également changer avec l'âge...) dictée par les codes sociaux auxquels nous sommes sensibles. (Bon, par exemple, Nabilla et autre Kardashians, je m'en tamponne le coquillard. Mais je connais des jeunettes à qui sa évoque un certain idéal)

2 (découlant du point numéro 1 parce que c'est quand même bien fait) : toute personne vivante à le droit d'avoir des complexes selon sa propre définition de la perfection, et l'idéal qu'elle souhaite atteindre. Qu'une femme/homme pèse 40 kilos et se dise "complexée", c'est possible. C'est sa perception de son corps, et cette perception mérite d'être considérée (et respectée) en tant que telle. (signé Karadoc)

3 : On peut respecter les complexes d'autrui, mais également encourager cette personne a les abolir.
Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. C'est IMPOSSIBLE. Vous pouvez vous tuer en essayant, il y aura de toute façon des gens qui vous détesteront pour seulement essayer. (si si, je vous jure) Alors pourquoi se mettre autant la pression ?

Je ne comprends pas bien pourquoi la ronde semble plus maquillée que la fine... mais bon : "nous n'avons qu'un corps, aimez celui dans lequel vous êtes".

Vous avez les conclusions en tête ? Bien, on y va pour l'argumentation maintenant !

Quoiquesse que c'est qu'un complexe ?
Larousse, c'est à toi :

"Complexe n.m. : Ensemble structuré d'éléments mnésiques inconscients de la personnalité, qui l'organisent (la personnalité) nécessairement chez chacun, à l'insu ou non du sujet, et déterminent ses affects et ses actions. 
Terme introduit par Jung et Bleuler, repris par Freud pour le fameux complexe d'Oedipe."

C'est Quoi ce CHARABIA les mecs ? Foutus psychanalystes... Allons voir la version "langage familier"...

"Avoir des complexes (expression) : être animé de sentiments divers et contradictoires qui entraînent une certaine forme d'inhibition dans l'action."
(Ouais, c'est mieux)

On a la définition, je vous fais une petite liste des points importants :
- un seul "sujet" concerné par le complexe,
- a un impact sur ses actions et sentiments,
- aucune organisation logique.
DONC : personne à part vous-même ne peut comprendre/ressentir vos complexes (c'est dans la définition - et ça recoupe les conclusions numéro 1 et 2).

Arrêtons nous deux secondes pour une justification impromptue du titre. Un complexe, par définition, ça n'a rien de logique, et ça n'a rien de compréhensible pour autrui. A partir de là, pourquoi avoir envie de hurler/taper/manger la femme mince qui se dit complexée ? Elle en a tout à fait le droit. Et elle ne dit pas ça pour vous/nous complexer d'avantage. Elle est juste complexée. Avec elle-même, et elle vous en parle pour essayer de trouver une solution, pas pour vous enterrer six pieds sous terre. (Et s'il s'avère que cette femme a uniquement pour but de vous faire sentir grosse, mangez-la. Là, c'est justifié !)

L'argumentation du point numéro 3 est un peu différente car plus personnelle. Je ne me considère pas comme une personne complexée. Il m'arrive une fois par mois d'avoir un petit malaise avec mon ventre et autres cuisses, mais globalement, j'accepte mon corps. J'ai eu des périodes dans ma vie où j'étais moins à l'aise avec mon corps que maintenant. Sauf que j'avais beau tenter de le cacher, on le voyait quand même, et je ressentais le regard de certains "autres". La conclusion "tu te mets la pression pour rien" s'est imposée d'elle-même. Quel que soit le corps que nous avons, il y aura toujours une personne pour le trouver laid, ou mal habillé, ou vulgaire etc. Alors j'ai décidé de porter ce qui me plaisait. A moi. Et de me fiche du regard des autres. Parce que je ne pouvais pas plaire à TOUT les autres, et que me plaire à moi, finalement, c'était plus important.
Depuis, quand quelqu'un me dit qu'il/elle est complexée, j'essaye de lui démontrer que ce complexe ne sert à rien. Qu'il lui pourrit la vie pour une question de "regard des autres" qui ne reflète pas la réalité. Parce que s'aimer comme on est, c'est quand même vachement plus facile - et que de toute façon, chaque "autre" dont on parle a un avis différent sur la question, et qu'il est impossible de correspondre à tous. (J'veux dire, vous pouvez pas à la fois plaire au mec qui aime les gros fessier ET à celui qui les aime petits par exemple...)


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Conclusion bonus : 

Perdre du poids n'aide pas à résoudre les complexes. Un complexe vient d'une perception erronée/biaisée de votre corps. Ce n'est pas parce que votre corps change que votre perception va changer. Résoudre le complexe avant de perdre du poids est bien moins frustrant que l'inverse. Car si on perd du poids pour ne plus être complexé, on échoue souvent car on se rend compte que notre perception n'a pas changé avec le poids indiqué sur la balance...

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Je pense avoir justifié l'ensemble de mes conclusions. Cependant, n'hésitez pas à lancer/rebondir sur le débat, les "ça se discute" sont fait pour ça ! Racontez-moi aussi comment vous vous sentez avec vous-même, si ce que je raconte vous semble tout à fait absurde ou au contraire intéressant !



Jour 113 : Au fait, j'ai reperdu le poids que j'avais pris pendant les vacances, plus que 2 kilos pour être au -10 ! (*danse de la victoire*) 



* Toute ressemblance avec des personnes existantes est bien entendu fortuite.

mercredi 19 août 2015

Bienvenue à ma cérémonie de nomination aux Liebster Awards !

Allez savoir pourquoi, j'ai toujours cru que ça aurait un rapport avec le homard... Mais non. (Liebster/Lobsters...)

Pour vous expliquer rapidement le concept, il s'agit de vous raconter 11 choses un peu plus personnelles sur moi, de répondre à 11 questions posées par une autre blogueuse, puis poser 11 nouvelles questions à qui j'entends.
Je tiens, avant de me lancer dans un récit où la modestie n'aura pas cours (vous êtes prévenus), à remercier Miss Végé (passez la lire au passage, c'est carrément plus sérieux que ce que moi j'écris) sans qui je n'aurais jamais eu le privilège de raconter ma vie. Je voudrais aussi remercier la personne qui a pensé à lancer ce jeu (Je ne sais pas qui tu es, mais c'est ce qui fait ton charme). Et je vais arrêter là pour le parallèle avec les Oscars, parce que j'ai déjà fait la vanne sur facebook.

Mon Liebster Award :


11 Choses sur moi

1. J'ai réussi toutes mes études du premier coup. Post-BAC inclus (la demoiselle a un Master 2 en poche depuis 2ans)
2. z'Homme a 8ans de plus que moi (et moins de rides, c'est tellement injuste la vie)
3. J'ai suivi mes parents dans presque tous leurs voyages. J'ai donc posé mon pied dans énormément de pays et je ne compte pas m'arrêter là. 
4. Je ne sais pas faire à manger. Autant je suis capable de faire à peu près n'importe quelle pâtisserie, autant pour le salé, c'est z'Homme qui fait parce que j'ai un don pour tout rater. (et en plus, quand c'est lui qui fait, c'est bon !)
5. Mes parents sont divorcés depuis que j'ai 3 (ou 6, je sais plus trop) ans. J'ai vécu avec ma mère et un beau-père - et un week-end sur deux avec un père et une belle mère. Jusque mes 12ans où j'ai choisi la figure maternelle.
6. J'ai la capillarité chevelue en chantier quasiment une fois par an. (Je suis d'ailleurs en transition en ce moment, adieu la frange qui me suis depuis toujours)
7. Je déménage presque à la même fréquence que je change de style capillaire.
8. Ma première voiture (qui est également ma voiture actuelle) est orange. Pétant, le orange. Fun fact : elle était assortie à mes cheveux pendant quelques temps.
9. Je suis ce qu'on peut appeler une "casu" pour "casual gamer". C'est-à-dire que j'aime les jeux vidéos, mais que j'y suis bien moins addict qu'il y a quelques années.
10. J'ai la phobie des araignées, même en photo, et des poils, mais c'est moins envahissant.
11. Cette partie de l'article a été la plus longue à rédiger ! 

Les 11 questions posées par Miss V. 

1. Depuis quand blogues-tu et pourquoi ?
Je suis une bébé blogueuse. J'ai démarré il y a quelques mois (bientôt 4 !) pour tenir un journal de ma perte de poids. J'en attendais qu'il débloque certaines choses, rôle qu'il remplit à merveille. Passez sur cette page si vous voulez plus de détails ! 
J'avais bien un rôle de co-blogueuse pendant mes années lycées, mais ça n'a pas duré, et vu le contenu, je vous jure que ça ne compte pas.

2. Ta blogueuse préférée ?
Moi-même bien sûr ! 
Enfin, sérieusement, je ne peux pas répondre à cette question. Je suis une dizaine de blogs dans lesquels je trouve divers intérêts. Mais je ne peux pas dire qu'il y en a une que je placerais en pôle position. Si je les suis, c'est que JE LES AIME TOUTES D'AMOUR VRAI, VOILA !

3. Ton plat préféré ?
C'est une spéciale questions pièges ? Allez. On va dire le Welsh. Parce que ça me manque. Mais en réalité, tant que c'est bon, je mange (et z'Homme cuisine super bien, je vous en ai déjà parlé ?). J'adore tout autant la cuisine asiatique, qu'exotique, que traditionnelle française...

4. Quel est ton rêve le plus fou ?
J'ai toujours rêvé d'avoir des supers pouvoirs. Genre maîtresse des éléments, ou d'avoir un Autel sur la grand place de Lille... J'aimerais aussi avoir le temps de lire tous les livres de la Terre. Oui, ok, ça fait 3 rêves au lieu d'un, mais ils se valent tous.

5. La chose que tu aimes le plus chez toi ?
C'est me tendre la perche là quand même ... J'aime tout ! Je suis parfaite de toute façon. S'il fallait trouver une caractéristique particulière, je crois même que ça serait ma grande modestie !
Et pour répondre vraiment à la question : mon sens de l'humour. Je ne prends pas grand chose au sérieux, et je suis partisane du "on peut et on doit rire de tout". Ca me donne un certain détachement et spontanéité - qui ne doivent pas plaire à tout le monde - mais qui me facilitent la vie. Je suis po-si-ti-ve !

6. Et celle que tu détestes le plus ?
Détester, c'est un peu fort. Disons que je n'aime pas tellement mon "sourire à gencives" comme je l'appelle. J'ai posé un appareil dentaire trop tôt, et j'en ai gardé un sourire où on voit autant de mes gencives que de mes dents.
(Niveau personnalité ? RAS. Je suis ce que mon passé a fait de moi, et j'en suis fière. Si je développe un trait qui ne me plait pas, je change, et ma vie c'est pas plus compliqué que ça.)

7. Quel métier voulais-tu faire quand tu étais enfant ?
Vétérinaire ! (oh, l'originalité) Sauf que je voulais soigner les dauphins moi ! Ca aurait été à ma portée je pense (vétérinaire, pas les dauphins), mais j'ai grandi, et j'ai arrêté de croire au Père Noël et aux animaux qui vont au ciel...

8. Ton plus beau souvenir d'enfance ?
Ma première Game Boy. (oui, je suis une fille et alors ?) Avec mon tout premier jeu pokemon (version rouge ma gueule!) et ensuite Zelda (qui était beaucoup trop difficile pour moi à l'époque). Je passais des heures sur cette console. C'était mon moyen d'échappement à la réalité privilégié. Depuis, j'aime toujours autant Nintendo.

9. Ta plus grande gaffe de ta vie ?
Avoir décidé de ne plus voir mon père. Enfin, ce n'était pas une gaffe. La fuite, c'était la seule solution à laquelle pouvait penser une gamine de 12ans en souffrance morale. Depuis, le dialogue est rompu mais je travaille dessus. Je ne ressens plus de rancune déjà (la preuve, j'arrive à en parler), et c'est un grand pas.

10. Ton livre préféré ?
Question trop difficile. Je passe. J'ai lu trop de choses, toutes vachement bien, pour pouvoir en sortir une du lot. J'ai quand même un penchant pour les auteurs anglais (les vieux comme les récents).
Je peux tout de même vous parler de ma Bible : Applied Behavior Analysis de J.O. Cooper, T.E. Heron et W.L. Heward. Ce livre me suis partout depuis 4 ans et a la faculté de répondre aux 3/4 des questions que je peux me poser.

11. Qu'aimerais-tu qu'on écrive sur ta tombe ?
Quelque chose de drôle, du genre "Vous me marchez dessus", ou "Je me suis éteinte, pourtant je n'étais pas une lumière". Ou quelque chose de plus spirituel comme "Je n'ai rien regretté, ne me regrettez pas non plus".
De toute façon, je crois que j'aimerais plutôt qu'on utilise mes cendres pour faire pousser un arbre. (sisi, ça existe) Un peu comme une réincarnation forcée, en plus drôle si on me plante dans le jardin de mes petits enfants - type Grand Mère Feuillage, fan de W. Disney spotted.

Eh ben... l'exercice n'était pas si facile que ça. Maintenant, je vais pouvoir m'amuser un peu - mode sadique activé !

Je nomine les personnes suivantes (par ordre alphabétique et non de préférence - laissez mes troubles du comportement tranquilles !):


GrandiOse - parce que ça raisonne, et que j'aime ça les raisonnements !
L'Em Beauté - Parce que ses make-up sont funs.
La Boulotte - parce que j'aime bien nominer 50 fois des gens à répondre toujours aux mêmes questions. (Si tu lis cet article, ne réponds que si ça te fait vraiment te poiler !)
- Les Décalées - parce que je suis sûre qu'elles vont répondre n'importe quoi (si elles répondent, oui, merci)
- My French Muse - parce qu'elle m'a fait découvrir le potentiel des blogs.
Nail Art & Beauty Addict - parce que j'aime aussi le nail art et que ce qu'elles font est à la portée de ma main gauche. 
- The Curvy Diaries - pour que vous alliez découvrir si vous ne connaissez pas (non, je ne vais pas m'embêter à traduire l'article !)

Et oui, ça fait 7 et pas 11, mais je fais parti de ces gens qui aiment changer les règles du jeu !


Pour répondre à ces 11 questions : 

1. A quel moment t'es tu dis qu'il fallait absolument que tu démarres ton/un blog ?
2. Orange ou Citron ? Et surtout Pourquoi ? 
3. Niveau make-up, tu prônes le "beaucoup pas cher" ou le "cosmétiques de luxe en petite quantité" ? 
4. Si tu ne pouvais visiter qu'un seul pays, ça serait ? 
5. Dans la vraie vie, tu fais quoi pour subsister à tes besoins ? La question est volontairement mal posée.
6. Ton style vestimentaire en 2 mots ? 
7. Y-a-t-il un proverbe qui te définis parfaitement ? Qui te colle à la peau ?  
8. As-tu un rituel pour t'endormir ? 
9. Tu ne trouves pas que ces questions ressemblent à un test de personnalité à 2 balles ?
10. Tu nous racontes un truc que tu trouves super bizarre chez toi ? 
11. C'était quoi la réponse à la 4eme question déjà ? 

Bien, il est désormais grand temps de clôturer cette cérémonie des L. Award. J'ai apprécié ce petit moment avec vous. (Même si ça m'a pris un temps fou à rédiger !) J'espère pouvoir lire les réponses des gens nominés et je m'excuse auprès d'eux dès maintenant pour les questions ridicules que j'ai pu poser.

A bientôt enzymes,
Je vous envoie un bouquet de roses virtuelles.
Moi.

PS : si quelqu'un souhaite m'embaucher pour animer la soirée des Oscars/Césars/Mariages en tout genre, je lui conseille d'y réfléchir à deux fois...

lundi 17 août 2015

J-259 : Parce que faire du sport en vacances, c'est possible.

I'm Back** ! (wooouh l'intro à la Terminator !)
Et comme j'ai passé des vacances de folies, je suis gonflée à bloc (toujours comme Terminator) ! Vous êtes prêts pour le reportage photo* ? Non ? C'est pas grave je le fais quand même ! (Ah oui, je vous parle un peu de mon poids à la fin quand même, c'est le thème du blog !)

Pour ceux qui n'auraient pas suivi, je suis partie dans les Pyrénées Orientales avec une histoire de "vacances sportives" en tête. (Vous pouvez toujours jeter un oeil à cet article au besoin.) Je pensais initialement me contenter de vous raconter si oui ou non j'avais suivi mon programme. Et puis finalement, j'ai décidé de tout vous raconter - les paysages sont carrément canons, je vous en montre une sélection :

#Oneweekinvernetholidayschallenge 

Jour 1 : Dimanche 09 août

Parce qu'on ne fait pas les choses à moitié, on a profité du dimanche matin pour faire notre 1er jogging en visitant Vernet-les-bains. (Ah, oui, je vais parler au pluriel parce que z'Homme à tout fait avec moi - sport du challenge inclus) Le patelin est fort sympathique, posé sur une montagne - donc en pente perpétuelle (je vous raconte pas comment j'ai craché mes poumons...) Je vous laisse googler "Vernet les bains" si vous souhaitez un aperçu du village !

M'enfin, parce que le jogging en montagne, ça nous suffisait pas, nous voilà partis dès l'après-midi à la montagne des cinq pics** l'abbaye Saint Martin du Canigou. Une bien belle abbaye ma foi, posée en haut d'une montagne d'un mont (45min à pied - 1055m d'altitude) Je ne suis pas particulièrement sensible à la spiritualité. N'empêche que je trouve que l'architecture d'un lieu saint, ça reflète moultement bien l'époque où le bâtiment a été construit reconstruit. Et puis, on n'était pas monté là-haut juste pour regarder l'extérieur !

Bref, que du bonheur cette première journée ! Sportif mais pas trop, parfait comme échauffement (Bonus : on s'est trouvé de l'Hypocras artisanal dans cette abbaye...)

Cherchez bien, je suis sûre que vous pourrez trouver le Vieux Maître** sur cette photo.
z'Homme, il prend des photos qui déchirent ! 

 Jour 2 : Lundi 10 août

Où comment chaque jour passé pendant ces vacances a été différent du jour précédent ! Vernet, en gros, c'est posé entre la montagne et la mer, on a donc fait un peu les deux. Je vous présente le sentier littoral d'Argelès :

J'avoue, j'ai triché, j'ai attendu z'Homme en bas sur le sable le temps qu'il fasse des photos...

L'intérêt, c'était de faire mon jogging sur la plage. Enfin ça, c'était l'idée de départ. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que ce sentier littoral, il monte et il descend. Un peu comme la montagne. Avec du sable. Et un deuxième jour de souffrance pour mes poumons ! Cela dit, j'ai respecté le challenge à la lettre. Et comme récompense, j'ai eu droit de faire la crêpe sur la plage ET la fin des soldes à Perpignan (*joy inside*) Vous pourrez même admirer ma trouvaille débardeur Levis sur la photo suivante.

Il faut quand même que je vous raconte un petit quelque chose en plus :
J'ai vécu un moment très agréable pendant ce jogging. Une des coureuses m'a souris. Un sourire gentil, sincère et pas du tout condescendant. Un sourire qui voulait dire "je te comprends, courage". C'était complètement inattendu et j'ai apprécié ce moment à sa juste valeur, moi qui évitait de croiser le regard des gens (oui, pour éviter de me prendre l'image "t'es grosse, pourquoi tu coures ?" en pleine face) j'ai repris confiance en moi ET en l'humanité. Merci mademoiselle ! 


Jour 3 : Mardi 11 août


Voyez mon illustre derrière (et mon fameux débardeur à -50%) !


Dois-je vous expliquer à quel point on était HS dès mardi ? Oui ? Mmh, alors disons HS comme des des chameaux à la sortie du désert. 
On a donc fait un départ pas trop précipité vers le marché de Prades - mmmh spécialités Catalanes - puis Ille-sur-Têt (photo 1) et Eus (photo 2).

Tiens, ça va me permettre de faire un point nourriture. 
Les vacances n'ont pas été "light". Les Catalans, ils sont forts en charcutaille, fromage de chèvre et de brebis, churros et autres rousquilles. MAIS ! Autant j'ai mangé plus d'aliments gras qu'à l'accoutumée (je veux tout goûter !), autant j'en ai mangé en quantité raisonnable les 3/4 du temps. (j'ai succombé à quelques mets de réconfort, je l'avoue sans honte - c'était super bon dans ma bouche)

Jour 4 : Mercredi 12 août

Si je dis mardi repos, ça veut dire mercredi tout schuss sur le disco en mode Vicking** ! Ceux qui m'ont suivie sur instagram (oui, j'ai changé de nom) ont déjà connaissance du programme - challenge done !
Matinée animalière avec le parc des Angles, en plein dans les Pyrénées, donc en plein en altitude. Le parc fait un petit 3km500, il monte et il descend bien comme il faut pour respecter l'environnement plus ou moins naturel des bestiaux qui y sont. Allez, je vous montre deux photos pour le fun : 
Non, ce n'est pas l'animal du Diable. Ceci est un bou-que-tin ! 
Et la marmotte qui nous fait un super dramatic look**


And now comes the big part ! 

Si je devais retenir une visite de toutes mes vacances, ça serait celle-là. Z'Homme et moi, on avait prévu d'aller voir le lac des Bouillouses. Sur place, un ptit coup d'oeil au plan nous informe qu'il faut un bon 3h pour arriver au lac, à pied, mais qu'une navette peut nous y conduire s'il le faut. Ni une, ni deux, après un "on n'est pas des tapettes !" lancé bien fort à la cantonade, on se lance à l'assault de la rando. 

Pour les deux tiers, c'était facile. On était entraîné à monter pour descendre, tant que le dénivelé n'était pas trop important.
Sauf que je ne m'attendais pas au dernier tiers. On est tombé sur un pic. Je ne sais pas lequel, et je n'en connais pas l'altitude. Par contre, c'était un peu beaucoup pour mes guibolles grassouillettes après 3 jours de montagne. Vu qu'on était au 2/3, on a continué, et on l'a monté (malgré un terrain caillouteux super caca pas stable). Bref, on a fini par arriver au lac des Bouillouses (2017m d'altitude), pour moi dans la souffrance (physique et morale) après 4h30/5h de marche au lieu des 3h prévues, et sous la pluie.

Ca, c'est pas un lac de payday ! 
J'ai vraiment souffert de cette rando. Mais c'est aussi ce qui en fait une victoire victorieusement mémorable. J'y suis arrivée ! Et c'est tout ce que je retiens. Mon corps a tenu. C'était de la bonne souffrance au final, même si je ne me lancerais pas dedans tous les 4 matins... 
Ah, et si vous vous posez la question, on a fait le retour en navette. Faut pas déconner. 

Jour 5 : Jeudi 13 août 

Plus de photos à partir de cette date. Déjà parce qu'on était creuvé, mais aussi parce que c'était notre dernier jour de détente sur place et que ce qu'on a fait ne méritait pas forcément d'être illustré. Qu'est ce qu'on a fait ? Shopping et bains thermaux. On avait choisi de passer au Pas-de-la-Case (en Andorre, moins de taxes, des cosmétiques, le bonheur !). Et il se trouvait des bains thermaux sur la route du retour (Saint Thomas, MERCI!) pour lesquels on avait une petite réduction grâce au partenariat avec le camping. Détente totale de la nouille** en ce jeudi presque saint !

Jours 6 et 7 :

Le reste des vacances s'est déroulé dans le calme du Cantal. Sauf qu'il n'a pas dû vous échapper que je n'ai pas parlé challenge lors de ma description de mardi et jeudi. Oui... En effet. J'ai triché. Enfin. J'ai déplacé mes jours de repos. La montagne, ça m'a épuisée, alors j'ai rattrapé les exercices prévus ces jours à vendredi et samedi. Même que z'Homme a dit que j'avais droit à mon badge quand même parce que j'ai fait tous les exercices ! Eh oui !

Bon, et le bilan dans tout ça ? 

Eh bien, je pèse 104.5 kilos. Soit 600 petits grammes en plus par rapport à ma dernière pesée (qui date du 08/08). Mais je me sens bien dans mon corps. Et ça, ça n'a pas de prix. Faire du sport alors que j'étais en vacances, ça a été très agréable, ça m'a permis de ne pas totalement me laisser aller niveau bouffe et surtout de continuer à modifier mes apprentissages alimentaires et mon mode de vie. Ce n'était même pas contraignant. Il est assez facile (finalement) de trouver 1h le matin ou le soir pour suer un peu. Alors, le sport en vacances, je dis oui ! Et je réitère pour les prochaines (qui seront surement en septembre, parce que mon anniversaire du quart de siècle devrait être jour férié national).



Jour 106 : En mode back to work, attendez-vous à un article narcissique bientôt pour répondre à ma nomination aux Liebster Awards !


* Toutes les photos sont de z'homme.
** références douteuses - pardon, il y en a beaucoup... - On joue à "trouvez à quoi je fais référence ?"

vendredi 7 août 2015

J-269 à J-259 : One Week In Vernet, Holidays Challenge

Hey les enzymes ! 
(Ca sonne un peu comme "salut les musclés", en plus... enfin en moins... Ouais, en pas pareil !)

J'écris aujourd'hui un article un peu spécial pour cause de contexte spécial : je repars en vacances ! (Oui, encore.) Et vu ce qu'avaient donné les vacances précédentes (mais si, la grosse bosse sur mon graphique...) je me suis lancée le défi "vacances sportives" - oui toute seule comme une grande mazo. Sauf que la guêpe l'éléphant est pas si mazo que ça, et qu'elle risque de faire comme la cigale plutôt que la fourmi (chanter au lieu de sportiver - non, en effet, ça ne se dit pas)
Bref je me lance le défi #oneweekinvernetholidayschallenge* (plus c'est long, plus c'est bon), créé par mes soins pour sportiver (et elle recommence avec ses mots pas français...) à MON niveau pendant mes vacances !

Mais quelle est donc la consistance de ce défi ?

 (Me diriez-vous si vous aviez les mêmes problèmes que moi avec la langue française)

C'est très simple : à chaque jour une série d'exercices auto-imposés et faciles - auxquels viendront se greffer des exercices plus spontanés (z'Homme ADORE me faire faire de la grimpette... Je parle de la montagne !) - utilisant le matos à ma portée dans un contexte campingal. Autre précision, les exercices ne devront pas empiéter sur le programme des vacances, ils devront donc tenir dans un temps relativement court (Pas plus d'1h sur la journée)

Okay, tout est clair ? Voici le programme sportif des vacances :

Dimanche 9 août : jogging 15min
Lundi 10 : - Corde à sauter 2min (je démarre), planche 30sec par "côté", corde à sauter 2 min.
                  - jogging 15min
Mardi : - Corde 3min, planche 30sec, 20 squats. Routine répétée 2fois.
Mercredi : - jogging 16 min
Jeudi : - corde 5min, planche 30sec (2x), 25 squats. Routine répétée 2fois.
            - jogging 16min
Vendredi : Repos
Samedi : jogging 18min

Je ne suis pas sûre que ça soit nécessaire, mais je vous remontre la réalisation optimale des différents exercices :
Squats


Planche

Corde à sauter (humour, humour...)
















Je précise tout de même que l'objectif de ce challenge, ce n'est pas de voir des modifications sur mon corps mais simplement de faire du sport en vacances. (Raison pour laquelle j'ai crée le challenge et je n'en ai pas pris un tout fait)

Le blog ne sera pas mis à jour pendant cette période de temps. Je vous donne donc rendez-vous sur facebook et instagram pour suivre l'avancée du challenge. Je vous raconte en rentrant si je m'y suis tenue à 200% et ce que j'en ai pensé.
Si jamais il vous prenait l'envie de m'accompagner, n'hésitez pas à m'en tenir informée et à utiliser le #oneweekinvernetholidayschallenge. Tout soutien me sera bénéfique !

A dans 10 jours mes petites enzymes, portez-vous bien !



Jour 96 : Si on m'avait dit qu'un jour je prendrais du plaisir à courir, je ne l'aurais probablement pas cru ! 



* Si vous avez des soucis avec le découpage des mots en anglais, le hashtag veut dire que je pars une semaine en vacances à Vernet-les-bains, dans les Pyrénées Orientales.

lundi 3 août 2015

J-273 : Comment j'ai perdu 7.6 kilos en 3 mois

J'aurais pu appeler cet article "Comment je n'ai pas perdu 9 kilos en 3 mois" ou encore "Comment je n'ai pas atteint mon objectif en juillet". Je ai préféré garder l'intitulé habituel tout simplement parce que je ne culpabilise pas d'un poil de n'avoir pas rempli mon objectif (et pis c'est pas comme ci j'avais regrossi). Je vous explique tout ça en rétrospective de mes abus/écarts et des solutions que je me propose. (Oui, il y aura des graphiques, je ne peux pas m'en passer, ils seront même là maintenant tout de suite)

Je pèse aujourd'hui 104.6 kilos (under 105, yes!). Et comme dit le titre, j'en ai perdu au total 7.6.
Mon IMC est de 40.3. L'obésité morbide, c'est bientôt plus qu'un mauvais souvenir ! 


101cm de taille (-9 au total), 133cm de hanches (-5) et 79cm de tour de cuisse (-3).


Okay, j'avoue, j'ai paniqué un peu. Quand même. "Et crotte, mes objectifs..." Mais pas trop longtemps. Ce qui montre que ma perception de la perte de poids et de moi-même est en train de changer (en bien, et ça fait zizir !). Mon rapport à "l'échec" change également. Je ne suis absolument pas découragée. Au contraire. Effet bonus, ça m'a permis de faire le point sur ce qui n'allait pas et de faire évoluer dans le bon sens (je crois) mon rapport à la boustifaille. C'est parti pour le moment introspection de l'article !

Ce qui a merdé en juillet : 

- J'en parlais ici : J'ai consommé trop d'alcool. Ca a commencé pendant mes vacances où on a eu le culot de se payer l'apéro tous les soirs avec z'Homme. Ca a continué la semaine dernière parce qu'on a vu du monde. J'en ai conclus que l'ermitage pouvait être une bonne solution. Et puis j'ai changé d'avis et je me suis dit que j'arriverai à changer sur le long terme et que cette habitude ne pouvait pas changer du jour au lendemain. (Vous voyez, j'ai changé! Ca fait beaucoup de fois le mot "changer" en si peu de phrases...)
- J'ai mangé en plus grande quantité : rien qu'en terme de restau', je ne me suis pas tenue à mon "un par mois". J'ai aussi consommé des aliments "exceptionnels" en plus grande quantité : tempuras, crustacés, charcuterie (oui, j'ai eu les boutons qui vont avec !), fromage... 
- J'ai fait du sport de manière aléatoire (quoique). J'ai pratiqué la politique du "ce que j'ai envie, quand j'ai envie". Sauf que même si ça donne des moments d'insight, ça donne aussi beaucoup de squattage de canapé. Ce qui n'est pas forcément terrible quand c'est placé en combo avec une augmentation du nombre de calories ingérées.

Ce qui n'a pas merdé en juillet : 

Moi. Moi je n'ai pas merdé en juillet. Je me suis posée LES questions. Celles auxquelles on préfère ne pas penser. Et j'ai trouvé des solutions. Des solutions étonnantes. Parce que des solutions que je n'aurais pas pu envisager 4 mois en arrière : 
- J'ai d'abord pensé aux solutions de base : re-manger des aliments "sains", me calmer sur les restaux, reprendre des séances de sport régulières... bref, rien de bien intéressant, je passe.
- J'ai remis en question des apprentissages que j'avais par rapport à l'alimentation. Et là, ça devient intéressant, accrochez-vous à vos slips parce que moi, ça m'a décollée le lobe frontal !

Constat numéro 1 : je mange par habitude. Ben oui, j'ai appris à manger 3 repas par jour, et qu'il ne fallait en sauter aucun. J'ai appris aussi qu'il fallait finir son assiette, toute son assiette ! ("Pense aux petits africains" qu'on me disait quand j'étais petite pour me faire culpabiliser de ne pas tout manger...) Je suis donc une stéréotypée de l'alimentation. Triste découverte.

Constat numéro 2 : la conséquence de ces apprentissages, c'est que je n'écoute pas bien mon corps. Je mange par principe aux moments appropriés et par envie quand mon oeil (figure de style, j'ai bien deux yeux) tombe sur un aliment ou un packaging qui me fait envie.

Constant numéro 3 : je ne pensais pas un jour faire le constat numéro 2. Je pensais, en toute honnêteté, manger parce que j'avais faim. Je pensais être sensible aux appels reçus. Je pensais savoir distinguer une sensation de faim, de soif, un besoin de salé ou de sucré. Et je viens de me rendre compte que je me suis plantée (vaut mieux tard que jamais vous me direz...) Je me suis auto-biaisée par le fait que je ne grignotte pas (vrai de vrai !), que je bois pas de sodas (un peu moins vrai, il m'arrive de succomber à un oasis ou un iced tea, mais ça reste exceptionnel) et que je mange globalement de manière saine (pas de McDal, pas de plats préparés, pas de conserves).

De ces constats, j'ai démarré l'apprentissage de nouveaux comportements alimentaires et sportifs (dont je ne reviens toujours pas.) Je vous en parlerai dans un prochain article (ça commence à faire long tout ce blabla !).

Il reste un dernier point que je voudrais aborder (ouf, on arrive au bout!).
Je me suis rendue compte que je n'étais pas pressée pour perdre mes kilos en trop. J'aimerais que ça prenne un an parce que ça fait écho à mes tocs. Mais que ça prenne un mois, deux mois, trois mois en plus, eh ben finalement, c'est pas si grave que ça. Juillet, ça aura été le mois qui m'a permis de retirer l'épée de Damoclès que je m'étais mise toute seule au dessus de la tête (sans m'en rendre compte en plus, si c'est pas malheureux!).
Moi qui pensais être une détendue du legging (allez lire cet article pour la théorie dans son ensemble), je me suis rendue compte que j'avais encore quelques blocages qui me pourrissaient la vie. Mais je me suis aussi rendue compte que je pouvais faire quelque chose pour les débloquer (ouf, je peux garder le contrôle, tout va bien)

En résumé, je me sens de mieux en mieux parce que je retire petit à petit la pression accumulée pendant 25ans.

 *Self esteem in charge*

Je peux même dire aujourd'hui que je suis fière de moi. (Je crois l'avoir déjà dit dans un article, mais plus j'avance, plus ce sentiment s'affirme, et c'est fort agréable nom d'une pipe en bois*!) Je suis fière d'avoir pris mon temps pour perdre mes quasi-8-kilos. Je suis fière d'avoir réussi à inverser la courbe de poids alors que je commençais à me laisser aller à nouveau (ça donne une grosse bosse infâme sur mon graphique, beurk). Je suis fière de me rendre compte que je peux contrôler ce que je mange sans avoir l'impression de subir une dictacture nord-coréenne (le mec qui bute ses ministres avec des missiles anti-aériens, vous situez ?).

Je démarre donc le mois d'août en mode point S. ("Pas de stress, ya point S...") J'ai encore mes objectifs en tête, parce que j'ai l'habitude de penser de cette façon. Mais je vais plutôt bosser sur mes nouveaux comportements que sur le poids affiché sur la balance. (L'un allant avec l'autre, ma foi, je ne prends pas grand risque!)

Post Scriptum
Niveau découvertes, juillet ne s'arrête pas là. Parce que je vous parle de mon assiette, mais il a eu aussi des perles musicales, des découvertes de mes capacités physiques (j'ai commencé le jogging ouéch !), des décisions importantes pour le boulot, du bronzage (malgré ma peau super blanche, amazing!), des nouvelles sources d'inspirations... En particulier Loey Lane qui a une attitude que je trouve merveilleuse ! 
Pour finir, un conseil d'amie, n'oubliez pas de dire bonjour :






* expression dédicacée à La Boulotte.

Jour 92 : Come in and meet the brand new me !