lundi 25 janvier 2016

Ca se discute n°3 : Et si on arrêtait d'utiliser un français approximatif ?

Ou : pourquoi on ne devrait pas dire "je veux perdre du poids".


Point trop d'introduction, les titre et sous-titre me semblent suffisamment clairs. Après des hauts et des bas niveau motivation ses dernières semaines, aujourd'hui j'ai à nouveau envie d'écrire un article argumentatif. 

(Je me suis aussi crée un outil pour m'aider à visualiser mon objectif, mais on en parlera plus tard).

Argumentons donc sur le fait que rien ne me paraît juste dans la phrase "je veux perdre du poids" (qu'elle qu'en soit la raison d'ailleurs). Et j'irais même plus loin en supposant qu'elle incite à faire des mauvais choix/rendre psycho-paranoïaque (oui, j'invente des diagnostiques)/ ne pas permettre d'arriver à son objectif à long terme.

  • Problème numéro 1 : "Perdre du poids"

Non. Vous ne voulez pas vraiment le perdre ce poids. Pourquoi ? Pour la très bonne raison que quelque chose de perdu, on cherche à le retrouver.
Je vais plus loin, accrochez-vous à vos slips.
Parce qu'utiliser un mot plutôt qu'un autre ça semble anodin, mais qu'en fait ça ne l'est pas. Le langage façonne notre pensée (et inversement). Quand on dit "'perdre du poids", on se laisse l'opportunité de le reprendre. (Et éventuellement le reperdre plus tard. Mais surtout, de le reprendre). "Perdre" du poids c'est aussi se laisser la possibilité de ne jamais y arriver. Et puis ça sous entend un peu aussi qu'on n'a pas tellement envie d'y arriver. (Personnellement, je n'aime pas perdre des effets personnels...)
Allons encore plus loin.
Si vous avez "perdu" du poids, durablement, sans jamais le reprendre, il y a de fortes chances qu'en pensant "j'ai perdu du poids" vous vous voyiez toujours comme un ancien obèse : dans la peur constante de redevenir "comme avant". Et c'est peut être simplement cette utilisation erronée du français qui ne vous aide pas à évoluer.


  • Problème numéro 2 :  "Perdre du poids"

Dire "perdre du poids", c'est donc peut être prendre le risque de devenir accro aux chiffres/au pèse-personne/aux moindres 100g de plus ou de moins qui vont s'afficher. Quand on veut perdre du poids, on fait attention à ce poids justement. Parfois à notre IMC.
Mais à quel moment est ce que le métabolisme/masse musculaire/autre donnée importante est pris en compte dans l'équation ?

Admettons. Vous êtes un(e) athlète de haut niveau. Vous avez plus de muscles que de paires de chaussures (impressionnant, je sais) et moins de masse graisseuse que le nombre de doigts d'une main.
On a vu pire comme situation corporelle. Mais pensez-vous vraiment que le chiffre sur la balance est important ?
Avec ce volume de muscle, il y a fort à parier que vous avez un IMC trop élevé pour votre taille. Alors à moins de pratiquer un sport de combat, votre poids vous vous en tamponnez un peu. (enfin j'espère, parce que c'était un argument clé de mon discours).


Pour nous, obèses, le problème n'est pas le poids, mais le gras. C'est lui qui est responsable des problèmes de santé, de nos difficultés de mouvement, des bourrelets plus ou moins disgracieux. Et monter sur la balance ne permet pas de mesurer efficacement la source du problème. (sauf si vous avez investi dans du matériel perfectionné. Et si vous êtes dans ce cas vous êtes en train de vous dire que vous lisez cet article pour rien. Mes excuses.)








Cet article prenant déjà des allures de pavé, je vais m'arrêter là et vous laisser l'opportunité de réfléchir et de compléter mon argumentation. Si vous n'êtes absolument pas convaincus, prenez quand même 5min pour penser au sens de "je veux". Puis remplacez le par "je vais" dans la phrase "je veux perdre du poids".

Si vous êtes convaincus, établissons entre nous le code suivant : au lieu de dire "je veux perdre du poids", utilisons plutôt à partir d'aujourd'hui "Je vais exterminer le gras qui est en trop".

A bientôt enzymes. J'espère que vous n'avez pas la migraine.

            


PS : Il me semble que quand on veut exterminer du gras, le meilleur moyen de mesure est de suivre ses mensurations. L'objectif est de rentrer dans le 38, peu importe le chiffre qui s'affiche sur la balance.

PS 2 : always think outside the box.

mercredi 20 janvier 2016

Avant, quand je trébuchais dans ma perte de poids, je laissais tout tomber.


Ouaip. La stabilité n'est pas encore là. Mais on y travaille !     ...     

Diantre ! J'en oublie mes bonnes manières !

Bonjour amies enzymes et merci de continuer à me lire malgré ma non régularité d'écriture.


Bien. J'en étais où ? Ah oui. La stabilité.
S'il y a bien une chose pour laquelle je tiens ce blog, c'est pour ne pas baisser les bras. Avant de me jeter sur mon cahier (oui. Je pré-écris mes articles en mode old school, papier/stylo t'as vu!) j'imaginais déjà vous rédiger un article pathétique : "J'y arrive pas", "c'est trop dur la vie", "j'ai envie de laisser tomber".

Bla Bla Bla !

Et puis finalement, je suis là, j'écris, et tout ce qui vient c'est que même si ce n'est pas simple au niveau alimentaire en ce moment, eh bien je peux quand même faire mieux et trouver des solutions.

[Note to self : si ça fait autant de bien, tu devrais peut-être penser à écrire plus souvent.]
Du coup. Plutôt que de m'étendre sur mes défauts, parlons des solutions :
  1. Je viens de télécharger l'appli 7 weeks : le descriptif nous vend la possibilité d'installer de nouvelles habitudes en 7 semaines (ouais ouais. Vous auriez pas deviné hein ?). Alors j'essaye de ré-installer le fait de ne manger que du végétal le soir et on verra si ça aide.
  2. Consulter Pinterest plus souvent : J'adore ce réseau. A chaque fois que j'y passe, je me sens reboostée. J'y suis tout un tas de tableaux avec des punchlines percutantes et qui me motivent. Et aucune comparaison avec d'autres personnes comme j'ai pu ressentir sur instagram. Seul soucis, c'est assez répétitif.
    Et comme toutes les citations de l'article viennent de là, à vous de juger si c'est efficace ou non pour vous.
  3. Je vais aussi arrêter de parler de poids, mesures et autres moyen de contrôle du gras pendant un moment. Cette fois, je change les habitudes avant de m'inquiéter de mon expansion adipeuse. (La phrase "je suis grosse" est revenue dans mon vocabulaire depuis que je me suis mesurée. Et j'aime pas ça. Genre. Pas du tout.)



Je sais. Je me répète à chaque article. Ma prof' (oui, c'est comme ça qu'on disait à mon époque) d'Espagnol au lycée disait : "la répétition fixe la notion". J'espère que c'est plus efficace dans l'apprentissage de nouvelles habitudes que pour l'Espagnol...
Boaf. Dans tout les cas je me concentre sur mon objectif.
Allez. on recommence. Blog version 2.0 à visée amincissante : manger sainement et arrêter de croire à la baguette magique qui fait perdre 35 kilos.
A bientôt enzymes. Je vous dis quoi très vite ! 

Avant, quand je trébuchais, je laissais tout tomber. Maintenant, je remonte dans le wagon rapidement. Bientôt, j'arrêterai d'arrêter.

         


lundi 11 janvier 2016

Guess who's back ...

Y a quelqu'un ? Oui ?! Et vous vous souvenez de moi ? 

...
Bon. Parfait. Alors, enzymes, il est temps de rattraper le temps perdu, de me remettre à tenir ce blog et de vous raconter le désastre adipeux que furent mes fêtes de fin d'année.



Imaginez...

Une semaine remplie de repas trop gras. Mon foie en complète dépéritude (et pourquoi pas ? Je n'ai plus le droit d'inventer des mots ?). L'accumulation de gras dans le ventre à base de foie gras, rillettes, fromages, saumon farci, raclette (oui, je sais que c'est du fromage) et autres mets de choix.
Ajoutez à ça un déménagement, une bonne dose de stress et l'impossibilité de me peser.

Non. Je ne cherche pas d'excuses. Oui, j'ai repris du poids...

Et si je voyais les choses du bon côté ?
Parce que prendre du poids pendant les fêtes ça n'a jamais été la fin du monde finalement.

Listons :
1. Je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour) dans mon Nord natal. Il pleut, mais je me sens chez moi.
2. Je ne peux plus me peser. Fini la paranoïa du pèse personne ! (Je vous parle de mes objectifs de 2016 dans le paragraphe qui suit.)
3. Je ne suis plus constipée. (Pardon. Mais pour moi c'est un soulagement)
4. C'est les soldes.

Mouais. La vie c'est pas si mal en fait.

J'ai quand même quelques mesures à prendre pour enfin en finir avec mon surplus graisseux.

(Remarquez qu'à 25 ans, on n'est plus à une semaine/mois près pour perdre les kilos en trop)

Listons bis :

  • Ne pas manger si je n'ai pas faim (et ça semble facile ...)
  • Ne pas me jeter sur la nourriture quand j'ai faim.
  • Me mesurer le bidou et la taille pour attester de mes progrès. C'est officiel. La balance, j'arrête! Peut être pas définitivement. Mais je ne veux plus avoir à stresser pour un chiffre alors que ce qui m'intéresse c'est ce à quoi je ressemble. (Vous voyez de quoi je veux parler ? Mesurer notre apparence physique avec un chiffre c'est complètement ridicule non?)
  • Faire des supers graphiques avec des mesures de ventre et de taille qui descendent. (On verra les cuisses plus tard)

Il va aussi falloir que je reprenne une routine sportive mais je ne suis pas encore décidée sur la question. (Faut dire qu'il est compliqué de trouver un pantalon de course chaud et confortable avec l'expansion popotale que je me paye)


Et sur le plan personnel ?

Boaf. J'ai été plus en forme. 2016 commencer avec l'accumulation de petites contrariétés. (Je suis même au chômage. Fichtre) C'est pas franchement agréable, mais je ne suis pas pessimiste. Tout ira bien, je règle un soucis à la fois.

Bisous les enzymes. A bientôt.

Jour je ne sais plus combien : il est temps de faire évoluer le blog et de reprendre les choses en main.